Dans la série « COLLES » La dureté des surveillantes. Germaine se souvient:
Posté par ENO filles le 16 novembre 2006
Quatrième année,cours de gym, Mme Vittet fille, vraie prof de gym, solide, costaude, un tantinet masculine. Fin du cours. Nous sortons du vestiaire. Un moment après, je suis chargée d’y retourner pour y poser je ne sais plus quoi. Vieille porte,lourde, coincée, très difficile à ouvrir. Je pousse, tire, elle reste fermee: ”Madame, je n’arrive pas à ouvrir la porte, elle est coincée. La reponse ne se fait pas attendre: »Quelle idiote! Retourne et débrouille-toi”. Vexee, je lâche une grossièreté -comment ai-je pu dire un chose pareille? On est hardie et inconsciente quand on est adolescente- : « Elle me fait ch…celle-là”. Réponse immédiate: “Quoi? Collée dimanche!”. Je passe devant un mini-tribunal composé de la directrice et de l’intendante. J’essaie de me justifier, pas fière du tout. Mais … Collée dimanche.
Avec un petit groupe, j’arrive donc dans l’EN déserte. Une surveillante nous donne à chacune un livre à résumer.Petit arrêt devant ma « gueule »: elle me donne le plus gros livre:”La vie de Gandhi” Au moins 1200 pages. Je commence à lire en diagonale cet énorme pavé puis, je suis prise par l’intérêt de cette vie magnifique. C’est l’heure, Ouf! c’est fini.Je n’ai résumé que les 4/5eme du bouquin, sûre que , 8h de colle etaient suffisantes. Mais la surveillante impassible: « Tu n’as pas fini? Bon ,reviens dimanche prochain.” DESESPOIR.
Cette peau de vache se trouve-telle dans ce groupe?
Sinon qui saura nous dire les noms de toutes ces personnes chargées de faire de nous les meilleures pédagogues de l’époque?
Merci à toutes de votre réponse
Paule